Description
riche, concentré, complexe, en réalité sans fin. Oriental au premier abord. Marqué par les fruits secs (noix, amandes, pis- taches enrobées de miel), il évolue avec grâce sur la cire d’abeilles et l’encaustique. Il n’en demeure pas moins gourmand sur les petits beurres et la crème brûlée, avec une pointe de noix de coco (genêts) et de fleur d’oranger. Car il est ici vraiment question de fruits, qu’ils soient secs ou en jus, exotiques (passion, banane, mangue, kiwi jaune) ou méditerranéens (datte, figue sèche, rai- sin sec, pruneau d’Agen). Assez indéfinissable, c’est à la fois une liqueur, mais aussi une confiture et une gelée (coing, abricot). Le temps lui permet de dévoiler la face obscure de sa palette aro- matique qui évolue sur le chocolat noir et le café torréfié pour devenir empyreumatique sur le goudron.
vive, grasse, massive. Des agrumes en confiture, en gelée (orange, citron) laissent place à un souk et son étalage d’épices (gingembre, cannelle, girofles). Les aromates ne sont pas loin non plus. Au diapason avec le nez, les fruits secs abondent et le ran- cio se fait plus précis. Nous sommes désormais en France. Un trait d’union est tiré entre la région bordelaise et l’Alsace, avec des notes précises de Sauternes qui s’ouvrent sur de fines notes minérales et d’hydrocarbure.
ténébreuse, captivante. Le chêne se fait asséchant, mais quelle longueur ! Elle fait écho au nez et développe plus encore cette face cachée, ce côté sombre sur le cuir, le bouillon de viande, le fumé de tourbe, le marc de café et le chocolat amer.