CAOL ILA 9 ans 2009

Islay Single Malt – 57.2%, 70cl
Small Batch de 3 fûts – Refill Butt
Edition limitée à 1888 bouteilles
Une exclusivité LMDW

En 2002, profitant de l’immense succès du Lagavulin 16 ans (introduit 15 ans auparavant), également propriété de Diageo, trois embouteillages officiels de Caol Ila (12 ans, 18 ans et cask strength) furent lancés simultanément en Europe. Jusqu’alors, ce single malt faisait essentiellement le bonheur des embouteilleurs indépendants. Impressionnante, cette version vieillie en fût de sherry dépasse allègrement les standards tourbés habituels de Caol Ila. Personne ne s’en plaindra bien au contraire ! D’autant plus qu’elle s’appuie sur un discours olfactif et gustatif particulièrement volubile qui tient en haleine le dégustateur jusque dans le verre vide.

Couleur : or vif.

UGS : 20 Catégories : , , , , ,

Description

vif, puissant. D’emblée, le premier nez nous invite à partir à la découverte d’un Caol Ila nettement plus tourbé qu’à l’accoutumée. A vrai dire, des tombereaux de blocs de tourbe se déversent sur une palette aromatique gorgée de sels. A l’aération, des citrons confits et des poires juteuses côtoient une intense fumée, du goudron et de la suie. Afin que tous les ingrédients qui font un grand single malt tourbé soient présents, des notes médicinales (camphre, teinture d’iode) et minérales (schiste, ardoise) arrivent en point d’orgue.

à la fois tranchante et onctueuse. En attaque de bouche, la même tourbe marine prend possession des papilles. D’elle s’échappent des volutes de fumée d’un Havane chocolaté, des saveurs de frangipane, des cendres, des poires confites, diverses plantes aromatiques (sauge, osier) ainsi que du lait d’amande. Herbacé (foin coupé), le milieu de bouche se révèle profondément malté et anisé. Tous comme au nez, le curseur tourbé indique un taux de ppm inhabituel pour Caol Ila. Pourtant, et c’est bien là le tour de force, l’ADN de ce single malt est parfaitement identifiable.

longue, gourmande. En entame de finale, la tourbe revêt de superbes habits chocolatés et vanillés tandis que des grains de sel se répandent partout sur le palais. Salivante, elle devient de plus en plus gourmande (flan, éclair) et infusée (camomille, menthe). Au fur et à mesure, des clous de girofle, des truffes noires et des notes de charbon animent une fin de bouche d’une grande richesse d’expression. Du tabac et des fleurs blanches (lys, muguet) éclaboussent de leurs parfums envoûtants la rétro- olfaction. Le verre vide est saturé de fumée, de cendres et de senteurs goudronnées.

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