BUNNAHABHAIN MOINE 8 ans 2011

Islay Single Malt – 48%, 70cl
Small Batch de 2 fûts – Hogshead
Edition limitée à 729 bouteilles
Une exclusivité LMDW

En 1997, sous l’impulsion de Ian MacMillan, master blender de la maison Burn Stewart, la tourbe effectue son grand retour chez Bunnhabhain. Baptisée « Moine », tourbe en gaélique, une première version embouteillée au degré naturel fut ainsi lancée sur le marché en 2009. Infiniment « Islay », du haut de ses huit ans, le Moine de notre Catalogue Création restitue avec beaucoup d’enthousiasme et de fraîcheur tous les ingrédients qui ont fait la réputation des single malts de cette île mythique. S’il fallait le décrire d’un seul adjectif, ce serait incontestablement : animal. Original à plus d’un titre, il aime également aller là où on ne l’attend pas pour mieux mettre en relief une personnalité généreuse et insouciante.

Couleur : or vert.

UGS : 19 Catégories : , , , ,

Description

à la fois puissant et onctueux. Très malté/tourbé, le premier nez est également marqué par d’impressionnantes notes de suie et de braises. Animal, il devient rapidement viandé (grillades, bacon) et huileux (olive verte). A l’aération, du camphre et de la teinture d’iode témoignent de son évolution médicinale. A cet instant précis, avec ses parfums salins et citronnés, la palette aromatique évoque un mezcal. Progressivement, une fumée intense imprègne les papilles d’une manière indélébile. Note de curry et de girofle.

riche, concentrée. Particulièrement fruitée (poire, pomme), l’attaque en bouche place la tourbe sur le côté droit du palais. Comme pour le nez, celle-ci est devenue médicinale (baume), plus sèche et alguée. Ensuite, du papier d’Arménie et de l’encens procurent énormément de spiritualité à un milieu de bouche parsemé de grains d’orge. Dans le même temps, du sirop d’orgeat rafraîchit les papilles gustatives. En arrière-bouche, du lait de coco et du chocolat noir côtoient des fleurs des champs (pissenlit, bouton d’or) et des plantes aromatiques (basilic, origan).

longue, gourmande. Très imagée, l’entame de la finale laisse entendre le crépitement des bûches dans l’âtre de la cheminée. Plus avant, diverses viandes sont posées à même les cendres. C’est le moment choisi par des oranges sanguines pour entrer en scène. D’une manière très opportune, leur jus irrigue la moindre parcelle du palais. En rétro-olfaction, une fumée âcre jette un voile épais sur la fin de bouche révélant une tourbe chocolatée. Le verre vide est médicinal, cendré, racinaire, empyreumatique et tourbé.

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